Quatuor Zahir

A huge range of dynamics, virtuosic romps, contagious enthusiasm, and hyper-expressive playing (The American Record Guide)

Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale.

Ils ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean- François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019.

Après un premier disque en 2018, le Quatuor entame une collaboration discographique avec le label Aparté et produit L’Heure bleue à paraître en avril 2024. On retrouve dans ces enregistrements les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes – Félicien Brut, Jean-Charles Richard, Jorge Gonzales Buajasan, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux – ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

Ce quatuor de saxophones écarte tous ses concurrents par son audace, la liberté du geste, une virtuosité naturelle et souple, sa ligne artistique, ses lumineux engagements… La couleur et la sonorité ronde et envoûtante subjuguent. Superbe complicité sonore du début à la fin. (Classique News)

    Photo : Bernard Martinez

    La forêt européenne : entre passé et futur

    Accueil et inscription des participants

    Introduction du colloque par Andrée CORVOL-DESSERT

    THÈME 1 – HERITAGES

    PRÉSIDENCE : JEAN-LUC PEYRON

    Les rapports sont anciens entre l’Homme et la Forêt. Ils demeurent en mémoire, nourrissant aspirations et contestations. Pourtant, les usages d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’autrefois, lesquels ont façonné les massifs boisés : ceux-ci en portent encore la marque. Rares sont donc les peuplements forestiers vierges de toute exploitation : incontestablement, la sylve européenne est très anthropisée. C’est même une de ses spécificités, conséquence du déplacement des peuples, de l’organisation des terroirs et de la définition des marges : certains massifs doivent leur maintien à la fixation d’une frontière. Ainsi, loin d’être immuables, les massifs boisés ont évolué avec les sociétés de chaque pays. En quoi les liens tissés entre l’Homme et la Forêt diffèrent-ils d’une zone à l’autre ? 

    • Margarida TOME : Europe du sud = Une forêt marquée par des siècles d’agro-pastoralisme
    • Bruno LAFON : Europe de l’ouest = Une forêt plantée après des siècles d’agro-pastoralisme

    Discussion

    Table ronde animée par Nathalie JAUPART-CHOURROUT : Malgré un héritage disparate, observe-t-on des demandes semblables ? Si oui, comment les expliquer ?

    THÈME 2 – TRANSFORMATIONS

    PRÉSIDENCE : ANDRÉE CORVOL-DESSERT

    Depuis plus d’un siècle, les relations Homme-Forêt sont confrontées à divers changements, politiques, économiques, territoriaux, générationnels, etc.

    Deux facteurs dominent : 

    a/ L’urbanisation galopante fait que les massifs, naguère fréquentés par les ayants droit aux usages, le sont maintenant sans titre juridique ni visée sylvo-agropastorale. Ces nouveaux usagers sont particulièrement nombreux en fin de semaine. Les motivations ? Les trajets Lieu de résidence-Lieu d’activité. Les pratiques sportives et ludiques. Le besoin de se détendre, de se ressourcer. La conséquence ? En moins de 50 ans, maintes forêts ont vu leur gestion conditionnée par les milieux urbains : elles font donc partie des zones vertes qui ceinturent les villes et contribuent au bien-être des habitants.

    b/ La colonisation forestière comporte deux faces : l’une, dirigée ; l’autre, spontanée. Cette dernière, dominante, résulte de la conquête des espaces désertés : la terre ne rapportait plus assez ; les taillis ne ne rapportait plus rien. Le reboisement administratif, qu’imposait la protection civile, fit grandement progresser les techniques de plantation. Leur réussite a incité les États, qui avaient sacrifié la forêt, à les utiliser : pour maintenir les paysages ; pour modifier l’image des « pays noirs ».

    Discussion

    Ouverture de la seconde journée

    THÈME 3 – VALORISATIONS

    PRÉSIDENCE : SYLVIE ALEXANDRE

    Il fut un temps où dans les bois, tout était bon, les fruits forestiers comme les plantes médicinales, l’écorce des arbres comme les champignons qui y poussaient, les feuilles mortes comme les rejets traînants qui servaient à lier les gerbes.

    Il fut un temps aussi où tous ces produits étaient classés sinon au chapitre des déchets, du moins à celui des ressources non valorisables : ne comptait que ce qui payait, c’est-à-dire la grume. 

    Le travail, tronçonnage ou charbonnage, allégeait les charges à transporter. Pourtant, il quitta la forêt car la mécanisation des procédés, complexes et dangereux, supposait des entreprises spécialisées et un périmètre sécurisé.

    Autre donnée : l’usage de containers. Le bois devint un produit comme les autres, circulant sur terre et sur mer. Dans ces conditions, comment concilier emplois locaux et marchés mondiaux ?

    LES RÉCOLTES LIGNEUSES

     LES SERVICES FORESTIERS 

    Discussion

    Table ronde animée par Nicole VALKYSER-BERGMANN et Benoît LEGUET : quelles solutions permettraient d’accompagner les transformations, tout en rémunérant mieux productions forestières et services environnementaux ?

    THÈME 4 – ARBITRAGES

    PRÉSIDENCE : CHARLES DEREIX

    La science-fiction présente deux images opposées de la forêt. D’un côté, une image paradisiaque : l’entente entre hommes, bêtes et plantes et l’absence d’exploitation sylvicole. De l’autre, une image cauchemardesque : le désert remplace la forêt dont il reste des troncs sans feuilles ni branches.

    Assistons-nous à une rupture entre les Gestionnaires, qui estiment les charges excessives par rapport à la rentabilité d’une forêt, et les Politiques, enclins à suivre ce qu’ils croient être l’opinion des citoyens ? Pourtant, les jugements sont souvent erronés : par ignorance ou par manipulation, cela reste à voir…

    LA FORÊT DE TOUS LES DANGERS

    LA FORÊT DE TOUS LES BONHEURS

    Conclusions : scénarios et décisions 

    Fin du colloque

    Ce qu’on entend au XIXe siècle

    MARDI 30 JANVIER 2024

    Accueil et inscription des participants

    Ouverture du Congrès par Jean-Claude YonCécile ReynaudHélène Parent et Marie-Ange Fougère 

    SESSION 1 : DONNER DE LA VOIX

    PRÉSIDENCE : HÉLÈNE PARENT

    Eric Bordas : Voix expressives : timbres, accents, prononciations 

    Corinne François-Denève : « Galatée parle ! » la voix des comédiennes dans les romans de l’actrice de la fin du XIXe siècle

    Violaine François : L’écrivain et son auditeur. Ce qu’on entend des paroles d’écrivains au XIXe siècle

    SESSION 2 : LE SPECTACLE DES SONS

    PRÉSIDENCE : JEAN-CLAUDE YON

    Marie Goupil-Lucas-Fontaine ‘‘La honte de la mélodie et la parodie du chant’’. Retour sur la construction de la voix ‘‘réaliste’’ (1880-1940) 

    Agnès Curel Voix foraines : portraits sonores 

    SESSION 2 suite & 3 : LE SPECTACLE DES SONS / SON DU CORPS

    Laurène Haslé Tonnerre d’applaudissements, bruits de coulisses et silence solennel de répétitions : ce qu’on entend dans un théâtre du XIXe siècle

     Sylvie Douche : Le son des mélodrames dans la France théâtrale du XIXe siècle

    SESSION 3 : SON DU CORPS

    PRÉSIDENCE : MARIE-ANGE FOUGÈRE

    Jean-François Richer : Corpophonie de la souffrance : sonocritique du corps humain dans « La Comédie humaine » d’Honoré de Balzac 

    Sophie Panziera : Bruit, berceuse ou silence ? Sommeil et sensibilités sonores au XIXe siècle 

    SESSION 4 : UNIVERS SONORES

    PRÉSIDENCE : JOSÉ-LUIS DIAZ

    Michela Landi ‘‘Pauvres reproches !’’ Le son de la cloche dans la poésie du XIXe siècle, entre sacrifice et réparation

    Aimée Boutin : Stridences modernes : irruption du sifflet de locomotive dans la poésie post-baudelairienne 

    Jean-Claude Caron : L’oreille de Vincent. Paysage sonore et culture musicale dans la correspondance de Van Gogh

    Etienne Poirier : L’histoire continuée : faire entendre l’avenir dans « Les Rougon-Macquart » 

    Discussion



    MERCREDI 31 JANVIER 2023

    SESSION 5 : OREILLE MUSICALE 

    PRÉSIDENCE : CÉCILE REYNAUD

    Alban Ramaut : Comment transcrire et recréer ce que le siècle donne à entendre ? Réflexions sur l’œuvre d’Hector Berlioz à partir de son article « De l’Imitation musicale », Revue et gazette musicale de Paris des 1er et 8 janvier 1837.

    Anastasia Syreishchikova-Horn : Les paysages sonores de la Russie au XIXe siècle et leur influence sur la création musicale

    Sarah Hassid : Entre bruits des villes et sons de la nature : les paysages sonores de Jean-Georges Kastner dans ses livres-partitions « Les Voix de Paris et La Harpe d’Éole »

    Guillaume Avocat Entre le bruit de l’extérieur et la musique de l’intérieur. Les célébrations napoléoniennes autour de Notre-Dame de Paris (1802-1814)

    Clotilde Verwaerde : Un écho des tumultes révolutionnaires : la musique dans les romans de Regnault-Warin

    Discussion

    SESSION 6 : L’OUÏE

    PRÉSIDENCE : BÉATRICE DIDIER

     Anna Opiela-Mrozik : Entre assourdissement et surdité : les défaillances (musicales) de l’ouïe au XIXe siècle et leurs représentations littéraires

    Isabelle Cavé : L’oreille au XIXe siècle, d’un point de vue hygiéniste

    SESSION 7 : SONS DU POLITIQUE

    PRÉSIDENCE : JEAN-CLAUDE CARON

    Christophe Tropeau : Quand la musique coutumière rencontre la musique associative dans les campagnes

    Adrien Quièvre : Musiques grévistes : le cas des chants d’ouvriers mineurs dans les grèves du XIXe siècle

     Karl Zimmer Les bruits de la révolte populaire. Entendre l’émeute au XIXe siècle


    SESSION 8 : BRUIT DU DANGER

    PRÉSIDENCE : AIMÉE BOUTIN

    Marie-Agathe Tilliette : Les bruits des prisons : silence et fracas 

    Jacques Bury : “Au feu ! ”. Le danger d’incendie, un objet sonore identifié dans la France du XIXe siècle 

     Chloé Chatrian Le bruit de la bataille au XIXe siècle 

     discussion

    L’uniatisme chez les Slaves : cultures religieuses, affirmations politiques et constructions territoriales en Europe centrale et orientale (XVIe-XXIe siècles)

    Ouverture du colloque par Francine-Dominique Liechtenhan

     Introduction du colloque par Laurent Tatarenko

    SESSION 1

    LES CHRÉTIENS SLAVES ORIENTAUX FACE À L’ÉCLATEMENT CONFESSIONNEL (DEUXIÈME MOITIÉ DU XVIE – MILIEU DU XVIIE SIÈCLE) 

    Présidence : Francine-Dominique Liechtenhan

    Laurent Tatarenko (Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie) : Les projets unionistes des clergés slaves orientaux des XVIe-XVIIe siècles : une cartographie des appartenances religieuses par-delà les confessions.

    Alicja Nowak (Université jagellonne de Cracovie) : The formation of the Ruthenian clergy in the context of the Union polemics at the turn of the 16th and 17th centuries.

     Vera Tchentsova (EPHE-PSL) : Gedeon Swiatopołk-Czetwertyński (ci. 1634-1690) : ambitions ecclésiastiques et frontières confessionnelles dans la métropole de Kiev du XVIIe siècle.

    Discussion

    SESSION 2

    RÉFORMES DISCIPLINAIRES ET CONSOLIDATION ADMINISTRATIVE (MILIEU DU XVIIE SIÈCLE – MILIEU DU XVIIIE SIÈCLE)

    Présidence : Laurent Tatarenko

    Wioletta Zielecka Mikołajczyk, (université Copernic de Torun) : Tradition and change. The functioning of the Uniate episcopal curia in the Kyiv Metropolis during the 18th century.

    Melchior Jakubowski (Académie polonaise des sciences) : Reconstructing Uniate identity. Spatial and architectural changes in Basilian monasteries in the 18th century

    Benjamin Landais(Université d’Avignon) : Les projets avortés d’Union avec les orthodoxes dans le Banat habsbourgeois du XVIIIe siècle

    Francine-Dominique Liechtenhan (Centre Roland Mousnier, UMR 8596) : Créer une hiérarchie orthodoxe en Pologne : la Congrégation de Pinsk et ses suites.

    Discussion

    SESSION 3

    LE CATHOLICISME ORIENTAL DANS LES PROJETS DES EMPIRES (FIN DU XVIIIE – DÉBUT DU XXE SIÈCLE)

    Présidence : Bernard Heyberger

    Giuseppe M. Croce (AAV) : La perception romaine des Églises uniates en Roumanie et en Galicie (XIXe-XXe siècles) à travers les écrits de C. Korolevskij, N. Franco, V. Vannutelli.

    Jarred N. Warren (Ludwig Maximilian University of Munich) : Panslavism, Polish Nationalism, and the Uniate Catholic Church, 1846-1856

    Agnieszka Pufelska (Nord-Ostinstitut Lüneburg) : Shared loyalties: The Uniate Church and the Polish National Movement.

    Discussion

    SESSION 4

    RE-CONSTRUCTIONS ÉTATIQUES ET POLARISATION POLITIQUE (XXE – XXIE SIÈCLES)

    Présidence : Laura Pettinaroli

    Oleksander Zajcev (Université catholique de Lviv) : Greek Catholic Church and Ukrainian nationalism during the interwar period

    Anne Hultsch (Institut d’Etudes slaves, Université de Vienne) : Unionism as a Response to Uniatism? On the Influence of Unionism on Russian Emigration in Czechoslovakia (in the 1920s/1930s)

    Iryna Dmytrychyn (INALCO) : L’Eglise gréco-catholique au temps du Holodomor

    Natalia Shlikhta (National University of Kyiv-Mohyla Academy) : Individual Dimension of ‘Reunification’: How Fr. Datsyshyn (1914-1993) ‘Became an Orthodox’ but ‘Remained a Greek Catholic’

    Kerstin S. Jobst (Université de Vienne) : The Afterlife of a Greek-Catholic Saint. The Veneration of Jozafat Kuncevych in Vienna in the 20th Century

    Discussion

    Conclusion par Marie-Elizabeth Ducreux

    La mélodie française de Lalo à Poulenc, un siècle d’or ?

    Session 1

    LUNDI 25 SEPTEMBRE

    9h30 Accueil et inscription des participants

    9h45 Introduction du colloque

    SESSION 1 : À LA RECHERCHE DE FORMES

    PRÉSIDENCE : HENRI SCEPI

    10h Lucia Pasini (Université Sorbonne-Nouvelle), Quels poèmes pour quelle musique ? Un panorama de la mélodie française à la Belle Époque.

    10h30 Hugo Rodriguez (Université libre de Bruxelles), Ce qu’un poème fait à ses mises en musique. Le cas de « L’Invitation au voyage » de Baudelaire entre mélodie, romance et chanson.

    11h – 11h15 Pause

    PRÉSIDENCE : ANDREA MALVANO

    11h15 Philippe Blay (BnF, Paris), Création d’un parcours poétique et musical : Reynaldo Hahn et l’art du cycle.

    11h45 Maria Irene Fantini (Université de Fribourg), La mise en musique du rondel entre 1890 et 1930. Formes et imaginaire médiéval. 

    12h15 Irène Mejia-Buttin (CNSMDP), « Car j’ai de grands départs inassouvis en moi » : étude stylistique des derniers cycles de mélodies de Fauré.

    12h45 Discussion

    13h – 14h déjeuner

    Session 2

    SESSION 2 : PROPOSITIONS DU PREMIER XXE SIÈCLE

    PRÉSIDENCE : PASCAL LÉCROART

    14h Clotilde Verwaerde (Université Paris 8), « Rimes neuves et vieilles » : le Poème pastoral de Massenet.

    14h30 Jean-Nicolas Illouz (Université Paris 8), Mallarmé, Ravel, « Sainte » : musicienne(s) du silence.

    15h Deborah Livet (Université de Caen), Les « Chants du silence » de Paul Arma, mélodies de la liberté.

    15h30 – 15h45 Pause

    PRÉSIDENCE : SYLVIE DOUCHE

    15h45 Andrea Malvano (Université de Turin)Exotisme et érotisme dans la mélodie française : le cas des Chansons Madécasses de Ravel.

    16h15 Étienne Kippelen (Université d’Aix-Marseille), Les « années Six » et la mélodie française chez Milhaud.

    16h45 Discussion

    17h15 Fin de la première journée

    Session 3

    MARDI 26 SEPTEMBRE

    9h45 Accueil et inscription des participants

    SESSION 3 : DES INTERPRÈTES POUR LA MÉLODIE

    PRÉSIDENCE : MYRIAM CHIMÈNES

    10h Emily Kilpatrick (RMA, Londres), Maurice Bagès and the reinvention of the Mélodie.

    10h30 Pascal Lécroart (Université de Franche-Comté), Claire Croiza face au défi de verbaliser l’art de l’interprète : autour d’un projet d’ouvrage inédit.

    11h Christopher Moore (Université d’Ottawa), Hommage à Poulenc : Alice Esty et la mélodie française aux États-Unis.

    11h30 – 11h45 Pause

    Session 4

    SESSION 4 : RÉCEPTION ET RÉACTIONS

    PRÉSIDENCE : LUCIA PASINI

    11h45 Yannick Simon (Université de Toulouse-Jean Jaurès), Mélodie et concert symphonique.

    12h15 Annarita Colturato (Université de Turin), Réception et diffusion de la mélodie en Italie : le cas de la bibliothèque de Ugo et Olga Levi à Venise.

    12h45 Discussion

    13h – 14h déjeuner

    PRÉSIDENCE : CÉCILE LEBLANC

    14h Vincent Vivès (Université de Valenciennes), « Entoure ce citron de blanc d’œuf informe » : la relation critique. Notes autour d’Apollinaire, Éluard, Poulenc.

    14h30 Jean-Pierre Bobillot (Université de Grenoble), Effets de vers, effets rythmiques.

    15h Discussion

    15h15-15h30 Pause

    15h30 Entretien avec François Le Roux (baryton) : la mélodie française, transmission et création

    16h30 Conclusions

    17h Clôture du colloque

    Léa Trommenschlager

    Léa Trommenschlager se forme au conservatoire de Strasbourg ainsi qu’à la Musikhochschule Hanns Eisler de Berlin. En 2011, elle est lauréate de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. 

    C’est aussi cette année-là qu’elle débute une intense collaboration avec Maxime Pascal et Le Balcon, ensemble faisant dialoguer des compositeurs de tous siècles avec le présent et créant des œuvres de compositeurs d’aujourd’hui. Léa est également une des interprètes fidèles des opéras du compositeur Arthur Lavandier.

    A l’opéra, elle a travaillé avec des metteurs en scène tels que David Marton, Benjamin Lazar, Jean Bellorini, Jacques Osinski et Ted Huffman. 

    Dans les répertoires de la mélodie et du Lied, on retient l’enregistrement du cycle Myrthen de Schumann, avec la complicité du baryton-basse Damien Pass et du pianiste Alphonse Cemin, avec le label B Records.

    Léa collabore régulièrement avec l’ensemble Cairn (direction Jérôme Combier) ainsi qu’avec Le Poème Harmonique (direction Vincent Dumestre). Elle est également membre du collectif de création lovemusic basé à Strasbourg. Depuis plusieurs années, elle travaille avec le guitariste et compositeur Marc Ducret sur son projet Lady M.

    Cette saison, on retrouve la soprano à la Philharmonie de Paris avec Le Balcon pour la suite du cycle LICHT, à l’Opéra National du Rhin dans le cadre du Festival Arsmondo ainsi qu’au Théâtre de l’Atelier dans Cosmos de Fernando Fiszbein, mis en scène par Jacques Osinski.

    Photo : Andrey Chuntomov

    Lucas Ounissi

    Lucas commence sa formation de tromboniste au Conservatoire à rayonnement régional de Tours (2007-2016) dans lequel il étudie 9 ans avec les professeurs Thierry Guilbert et Vincent Bouleau. C’est durant cette période que Lucas remporte plusieurs prix à des concours nationaux et internationaux tant en soliste qu’en musique de chambre (trio et quatuor de trombone). En 2016, Lucas réussit le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jorgen Van Rijen et Jean Raffard. Sa première année lui permet de travailler également avec le grand tromboniste Gilles Millière. 

    Il entre l’année d’après à l’orchestre français des jeunes (OFJ) en 2018. Il participe ensuite à de nombreuses tournées avec l’orchestre du CNSMDP (Vienne, Manchester, Sao Paulo).
    Très vite il prend goût à la musique contemporaine et est amené à se produire avec l’Ensemble Intercontemporain en France mais également à l’étranger notamment à Prague, Helsinki, Porto, Moscou, Berlin, Vienne. 

    En 2022, il interprète la Sequenza V de Luciano Berio à la Philharmonie de Paris dans la programmation de l’Ensemble Intercontemporain.
    Outre la pratique de ce répertoire, Lucas se produit également avec de nombreux autres orchestres français et étrangers, comme l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Opéra National de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Chambre de Paris etc.. 

    En août 2022, il crée quatre pièces pour trombone seul à la Juilliard School à New York. 

    Damien Pass

    Diplômé de la Yale School of Music et de l’Oberlin Conservatory, le baryton-basse franco-australien est venu en Europe sur invitation de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris. Il reçoit de nombreux prix internationaux tels que le prix lyrique de l’AROP de l’Opéra de Paris en 2012 et le premier prix de chant au concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger en 2011. Il est, la même année, lauréat du prix HSBC du Festival d’Aix-en-Provence.
    Il se produit très rapidement sur scène avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris dans des rôles tels que Lucifero dans La Resurrezione de Haendel, Don Inigo dans L’heure Espagnole de Ravel, Frank Maurrant dans Street Scene de Kurt Weill, et sur la scène de l’Opéra Bastille dans Faust de Wagner, le Chasseur dans Rusalka, Hermann dans Les Contes d’Hoffmann, Zuane dans La Gioconda, le Deuxième Nazaréen dans Salomé, Le Journaliste dans Lulu, et L’Ami dans La Chute de la Maison Usher de Debussy.
    Damien se produit depuis partout en Europe dans un répertoire varié du baroque au contemporain. Il interprète les rôles de Borée dans Les Boréades de Rameau avec Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre (Festival d’Aix-en-Provence, Opéra de Versailles, MC2 de Grenoble et à la Philharmonie de Varsovie), le rôle titre dans Il Signor Bruschino à l’Opéra de Paris, le Docteur dans Wozzeck, Selim dans Il Turco in Italia, et les quatre diables dans Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Dijon, Masetto dans Don Giovanni à l’Opéra de Paris, de Dijon, de Toulon et au Wuppertal Oper, Remigio dans La Navarraise et Morel dans Thérèse au Festival de Wexford, Colline dans La Bohème au Scottish Opera, Junius dans Le viol de Lucrèce de Britten au Théâtre de l’Athénée, Pallante dans Agrippina au Theater an der Wien avec Thomas Hengelbrock et Robert Carsen ou encore Dédale dans Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove au Festival d’Aix-en-Provence, la Philharmonie de Paris et à l’Opéra de Lille sous la baguette de Simon Rattle.
    Plus récemment, avec Le Balcon, il chante le rôle de Luzifer dans le cycle Licht de Stockhausen a l’Opéra Comique, à la Philharmonie de Paris, Dutch National Opera et à la Philharmonie de Essen. Il est aussi Don Alphonso dans Cosi fan tutte avec l’Opéra Ballet Vlaanderen (Trevor Pinnock/Anne Teresa De Keersmaeker), Herod dans San Giovanni Batista aux festivals Noirlac, Saintes et Périgueux avec le Banquet Céleste sous l baguette de Damien Guillon et le Spectre d’Hector et le Dieu Mercure dans Les Troyens au Festival Berlioz avec les siècles sous François-Xavier Roth.
    Damien Pass affectionne également la musique de chambre. Il a enregistré deux albums Myrthen (2015) et Into The Woods (2023) pour le label B Records au Théâtre de l’Athénée à Paris avec le pianiste Alphonse Cemin.
    Parmi ses projets, notons Jacques Jaujard dans la création mondiale La Beauté du monde de Julien Bilodeau à l’Opéra de Montréal (Florent Siaud/Jean-Marie Zeitouni), la création de Custodians of the sky de Luke Styles au Musée Quai Branly avec Le Balcon sous la direction d’Alphonse Cemin, Le Médecin dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Lille (François-Xavier Roth/Daniel Jeanneteau), Papageno dans La Flûte enchantée au Festival Midsummer Mozart de Bruxelles (Eric Gobin/Gabriel Hollander), Pistola dans Falstaff à l’Opéra de Lille (Antonello Allemandi/Denis Podalydès) et le rôle de Multistopheles dans la création de Don Giovanni’s Inferno de Simon Steen Anderson à l’opéra national du Rhin et à l’Opéra de Copenhague.

    Photo : Jean-Baptiste Cagny

    Clotilde Lacroix

    Clotilde Lacroix est une musicienne dévouée à la musique de chambre et la musique d’ensemble qui la font successivement évoluer dans différents univers tels que le théâtre, la création musicale et la performance sur instruments d’époque.

    Elle participe à L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel mise en scène par Yves Beaunesne avec Judith Chemla (Théâtre des Bouffes du Nord ) et La Réponse des Hommes de Tiphaine Raffier au sein du collectif Miroirs Étendus (Théâtres de l’Odéon, Nanterre-Amandiers).

    Avec Le Balcon, elle a participé notamment au Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg mis en scène par Nieto, à l’enregistrement de la Symphonie Fantastique de Berlioz dans une libre adaptation d’Arthur Lavandier chez Alpha Classics, à la création du quatrième opéra de Michaël Levinas La Métamorphose au Festival Musica Strasbourg et plus récemment, Donnerstag aus Licht suivi de Samstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen à l’Opéra Comique et la Philharmonie de Paris ainsi qu’aux Quatre chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey avec Barbara Hannigan à l’Opéra de Lille.

    En résidence à la Fondation Singer-Polignac, Clotilde développe et interprète le répertoire de musique de chambre avec voix au sein de l’Ensemble Maja avec qui elle remporte le premier prix du 32e concours européen de la Fnapec et l’Atelier lyrique de Tourcoing 2023.

    Depuis ses études de Master au Conservatoire Royal de La Haye, Clotilde cultive son intérêt pour l’interprétation sur instruments d’époques qui la mène à jouer régulièrement avec des formations classiques comme Les Siècles, Le Cercle de l’Harmonie, Insula Orchestra et des ensembles de musique ancienne tels Les Cris de Paris et La Tempête.

    En tant que membre fondateur du sextuor à cordes The Hague String Variations, Clotilde s’est produite aux Pays-Bas aux Konzertgebouw, Muziekgebouw, Grachten Festival Amsterdam, Tivoli Vredenburg, Kamermuziek Festival Utrecht ainsi qu’à la télévision et la radio dans des programmes comme VPRO Vrije Geluiden et Radio4 NL. Clotilde a été invitée à jouer avec le Rottardam Philarmonic, le Nederlands Kamerorkest et a fait partie de la Philharmoine Zuidnederland.

    Quatuor Hermès

    Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

    La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

    Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

    Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

    Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

    Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.

    Le Quatuor Hermès est entré en résidence à la Fondation Singer-Polignac en 2013 et est devenu artiste-associé en 2019.

    Photo : Lyodoh Kaneko