Quatuor Métamorphoses

Le Quatuor Métamorphoses est né de la volonté forte d’explorer le répertoire du Quatuor à Cordes, et de partager avec un public toujours plus large son exigence, sa richesse, parfois sa violence également, dans un même souffle musical. En résulte une série de métamorphoses, semblables à celles que raconte Ovide dans son chef-d’oeuvre auquel le Quatuor a souhaité rendre hommage : fugaces, perpétuelles, invisibles, et surtout plurielles. Le vivre-ensemble, et le jouer-ensemble, transporte interprètes et auditeurs dans un large mouvement qui les dépasse ; car un quatuor, c’est une bête à quatre têtes, un instrument protéiforme «humain, trop humain», pour reprendre la formule de Nietzsche. Enfin, la métamorphose, c’est la variation, la sculpture du vide par l’élément musical ; la variation, c’est toute l’histoire de la musique, pour laquelle la métamorphose agirait donc comme principe étiologique.

 Cette rigoureuse vision artistique, le Quatuor Métamorphoses l’a nourrie au contact de ses maîtres : diplômé d’un master de musique de chambre dans la classe de François Salque (Quatuor Ysaÿe) au CNSMDP, le Quatuor étudie auprès d’Hatto Beyerle, membre fondateur du légendaire Alban Berg Quartett, au sein de l’European Chamber Music Academy (ECMA) dont le Quatuor est membre nominé depuis 2018. Après un cycle de perfectionnement (Postgraduate Studies) à l’Université de Musique de Vienne (MDW Wien) dans la classe de Johannes Meissl (2022-2023), le Quatuor est désormais en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) sous la direction de Corina Belcea, Miguel Da Silva et Jean-Claude Vanden Eynden. En parallèle, le Quatuor reçoit également les précieux conseils Quatuors Ebène et Modigliani aux Rencontres Musicales d’Evian, Ori Kam (Jerusalem Quartet) à l’Académie Ravel, Petr Prause (Talich Quartet), Valentin Erben (Quatuor Alban Berg), Christophe Coin (Quatuor Mosaïques), Alfred Brendel, Itamar Golan, ou encore Patrick Jüdt.

Prix ProQuartet du concours européen de la FNAPEC, boursier et lauréat de l’Académie Ravel, le Quatuor Métamorphoses est également lauréat du Tremplin pour jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris, et lauréat de la fondation de l’abbaye de Royaumont et de Villefavard.

Ce parcours les amène à se produire dans les salles les plus prestigieuses : Wigmore Hall, Philharmonie de Paris, Franz Liszt Academy Budapest, Teatro Goldoni de Florence, aux Festivals de Prades, Quatuors à Bordeaux, au Potager du Roi à Versailles (sur invitation de Gérard Caussé et du Quatuor Modigliani), au Festival de Cordes sur Ciel, au Festival des Arcs, au Festival Radio Classique, lors de la Nuit du Quatuor aux côtés des Quatuors Hermès ou Zaïde, en compagnie de François Salque, Emmanuelle Bertrand, Alexis Descharmes, ou encore Roman Borisov, Aurélien Pontier ou Paul Zientara.

Le répertoire du Quatuor Métamorphoses va des grands maîtres du genre à l’exploration des répertoires les plus contemporains, de Haydn à Aftab Darvishi, et s’attache à mettre en lumière des oeuvres méconnues au travers de projets innovants, comme le spectacle «Du coq à l’alouette» entièrement écrit par le Quatuor et crée en 2022, ou «Une pièce bien à elles», consacré aux oeuvres du matrimoine, qu’il porte dans tous les types de lieux, en multipliant les interventions au SAMU social, dans les écoles de la France entière, en EHPAD…

L’ensemble vient d’enregistrer le quatuor d’Oskar Posa en recréation mondiale, dont la sortie sur le label Voilà records et distribué par PIAS est prévue au printemps 2024.

Le Quatuor Métamorphoses est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2023.

Photo : Athénon

Marie Chilemme

Née en 1988, l’altiste Marie Chilemme débute l’alto à l’âge de trois ans. Après des études au conservatoire de Toulouse dans la classe de Louis Merlet, elle intègre en 2005 la classe de Jean Sulem au CNSM de Paris et y obtient brillamment son Master en 2010. Elle étudie ensuite à Berlin de 2010 à 2012 auprès de Tabea Zimmermann à la Hochschule Hans Eisler, avec le quatuor Artemis à la UDK de Berlin et en 2015 à Bruxelles auprès de Miguel da Silva à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth . 

Passionnée de musique de chambre, Marie participe notamment à l’Académie Ozawa en Suisse de 2008 à 2013 et fonde en 2012 le Quatuor Cavatine, lauréat des concours internationaux de Quatuor à cordes de Hambourg en 2012 et de Quatuor à cordes de Banff, au Canada en 2013.

Interprète très recherchée en tant que chambriste et soliste, Marie Chilemme est invitée dans de nombreux festivals internationaux. 

En octobre 2017, Marie intègre le Quatuor Ebène.  En 2019, ils enregistrent l’intégralité des Quatuors de Beethoven chez Erato . 

Le Quatuor Ébène est en résidence à la Hochschule für Musik und Theater de Munich depuis janvier 2021 où ils ont créé la « Ebene Quartet Academy ».

La musicienne a la chance de jouer, depuis octobre 2021, l’alto 1734 « Gibson » d’Antonio Stradivarius généreusement prêté par la Stradivari Fondation Habisreutinger.

Marie Chilemme est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Ebène.

Gabriel Le Magadure

Passionné depuis son plus jeune âge par la musique de chambre et plus particulièrement l’univers du quatuor à cordes, Gabriel Le Magadure est violoniste du Quatuor Ebène. 

Au sein du Quatuor Ébène, Gabriel s’est produit dans les salles les plus prestigieuses du monde : Carnegie Hall de New York, Philharmonie de Berlin, Wigmore Hall de Londres, Concertgebouw d’Amsterdam, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Tonhalle de Zürich, Mozarteum de Salzburg, Salzburger Festspiele, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre du Châtelet et salle Pleyel à Paris… Il se produit régulièrement au Japon, aux Etats-Unis et dans toute l’Europe. 

Né en 1981, Gabriel débute le violon à l’âge de 6 ans au CNR de Nantes. En 1999, après avoir obtenu un premier prix de violon à l’unanimité (dans la classe de Colette Bord) ainsi que deux premiers prix de musique de chambre, il entre au CNR de Boulogne-Billancourt dans la classe de Maryvonne Le Dizès. En 2001 il obtient son premier prix de violon à l’unanimité avec les félicitations du jury, l’année suivante il entre au CNSMD de Lyon dans la classe de Christophe Poiget. En 2003, après avoir remporté avec le Quatuor Ébène le 2e prix (1er prix non attribué) du Concours International de Quatuor à Cordes de Bordeaux, Gabriel décide de quitter le cursus du CNSMDL pour se consacrer entièrement au Quatuor Ébène. 

Au sein de cet ensemble il a travaillé avec de grands pédagogues tels que le Quatuor Ysaÿe, Gabor Takacs, Pierre-Laurent Aimard, Eberhard Feltz et le compositeur György Kurtag. Le quatuor a eu la chance de partager la scène avec des partenaires de renom comme Renaud et Gautier Capuçon, Elisabeth Leonskaja, Mitsuko Uchida, Nicholas Angelich, Alexandre Tharaud, Franck Braley, Daniel Müller- Schott, Antoine Tamestit, Bertrand Chamayou, Nicolas Altstaedt, Andras Schiff ou Menahem Pressler… 

Gabriel Le Magadure a également donné de nombreuses master class à travers le monde : aux Hochschule de Freiburg et Stuttgart, au Lake District Festival en Angleterre, à la Colburn School de Los Angeles, au CNSM de Paris… En 2021 il devient professeur en résidence à la Hochschule de Munich au seins de la Ebène Academy. 

Gabriel Le Magadure est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Ebène depuis 2011.

Théo Fouchenneret

Vainqueur du premier prix au Concours international de Genève en 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique, Théo Fouchenneret étudie au CRR de Nice, sa ville natale, avant de poursuivre sa formation au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburge, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

En 2018, il obtient le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen dont il fut membre de 2014 à 2019.

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Diapason d’Or et Choc Classica). Avec son frère Pierre, il participe aux collections Brahms et Schumann éditées par B Records.

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 sous le label La Dolce Volta chez qui le pianiste fera également paraître en 2024 un disque consacré à Gabriel Fauré.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

Photo : Kaupo Kikkas

Renaud Capuçon

Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Gérard Poulet et Veda Reynolds.

En 1998, Claudio Abbado le choisit comme violon solo du Gustav Mahler Jugendorchester, et il parfait son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Möst.
En tant que soliste, Renaud Capuçon joue avec les plus grands chefs et les orchestres les plus prestigieux, dans les plus célèbres festivals : Aix en Provence, La Roque d’Anthéron, Hollywood Bowl, Gstaad, Lucerne, Verbier, Salzbourg, Rheingau, ou le Bucarest Festival Enescu.

Soliste parmi les plus réputés, le violoniste Renaud Capuçon collabore avec des orchestres de renommée internationale tels que le Berliner Philharmoniker, le Boston Symphony Orchestra, le Wiener Philharmoniker ou encore l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Il pratique aussi la musique de chambre avec des partenaires passionnés : Martha Argerich, Nicholas Angelich, Kit Armstrong, Khatia Buniatishvili, Frank Braley, Yefim Bronfman, Khatia et Marielle Labeque, Maria Joao Pires, Jean-Yves Thibaudet, Yuri Bashmet, Myung-Whun Chung, Yo Yo Ma, Mischa Maisky, Michael Pletnev. Renaud Capuçon dirige du violon les meilleurs ensembles de chambre depuis une quinzaine d’années. 

Il est directeur artistique des Sommets musicaux de Gstaad, du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, des Rencontres musicales d’Evian et dirige depuis 2021 l’Orchestre de Chambre de Lausanne. En 2022, il met sa renommée au service d’une nouvelle génération de musiciens en lançant Beau Soir Productions. 

Côté discographie, Renaud Capuçon a déjà enregistré près d’une trentaine de disques, notamment les Concertos pour violon de Bartok avec l’Orchestre Symphonique de Londres et François-Xavier Roth, et un album intitulé « Cinéma », consacré aux musiques de films, sorti en octobre 2018. Dès septembre 2022, il entame une nouvelle collaboration avec Deutsche Grammaphon et Universal Music, chez qui il publiera dorénavant ses enregistrements, avec pour commencer une intégrale autour de Mozart. Il publie en février 2023 son deuxième album de musiques de film intitulé « Cinéma II – Les Choses de la Vie »

Son violon est le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern.

Il est promu « Chevalier dans l’Ordre National du Mérite » en juin 2011, « Chevalier de la Légion d’honneur » en mars 2016 et « Officier dans l’Ordre des Arts et Lettres » en décembre 2021. Il est également Artiste pour la Paix à l’UNESCO depuis septembre 2020, et promu « Officier dans l’Ordre National du Mérite » en décembre 2023.

Renaud Capuçon est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2011.

Photo : Simon Fowler

Trio Zeliha

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.

En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.

Ils comptent parmi leurs partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux, le Quatuor Modigliani…

Le Trio Zeliha a enregistré son premier CD chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler ; ce dernier parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le Magazine Gramophone et salué par les Critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, ils sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.

Trio Hélios

Le Trio Hélios voit le jour en 2014 d’une passion commune de trois amis pour l’univers varié du répertoire pour trio avec piano. Eva Zavaro (violon), Raphaël Jouan (violoncelle) et Alexis Gournel (piano) forment un ensemble qui s’est imposé au cours des années sur les scènes françaises et internationales.

Basé à Paris, le trio se produit dans des salles prestigieuses telles que le Wigmore Hall, la Philharmonie de Paris, la salle Cortot, le Phoenix Hall d’Osaka et est régulièrement invité dans des festivals tels que le Festival d’Auvers-sur-Oise, les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival International de Violoncelle de Beauvais, le Festival des Arcs, le Festival Pablo Casals de Prades, les Pianissimes, le Festival de la Roque d’Anthéron ou encore la Folle Journée de Nantes, Varsovie, et Tokyo. Il a l’occasion d’interpréter le Triple Concerto de Beethoven à plusieurs reprises à Paris, Rennes, Lyon et Metz.

Le Trio Hélios s’est illustré dans de nombreux concours internationaux : il a notamment remporté le deuxième prix du Concours International de Musique de Chambre de Trondheim (2019), le deuxième prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon (2018), le Kammermusikpreis du Festival ISA à Reichenau en Autriche (2019), ainsi que le Prix spécial Franz Liszt au Concours Joseph Joachim de Weimar (2019).

Le premier album du trio, D’un matin de printemps, salué par la critique regroupe des œuvres de Saint-Saëns, Ravel et Lili Boulanger et est paru en avril 2021 chez le label Mirare. Son deuxième album Bohemia associant les compositeurs tchèques Smetana, Novàk et Fibich, sort en avril 2023 et reçoit un CHOC du magazine Classica.

Diplômé du CNSMD de Paris dans les classes de Claire Désert, Itamar Golan et François Salque, le Trio Hélios a bénéficié régulièrement de conseils de personnalités telles que le Trio Wanderer, les quatuors Ebène, Talich et Modigliani, Emmanuel Strosser ou encore Gary Hoffmann. Depuis 2018, il est également Ensemble ECMA – European Chamber Music Academy – lui permettant de se perfectionner à travers l’Europe avec des professeurs tels que Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Patrick Jüdt ou Avedis Kouyoumdjian.

Le Trio Hélios est représenté par l’Agence Claire Laballery.

Raphaël joue un violoncelle de Frank Ravatin de 2020 et Eva un violon italien dit “Le bel Inconnu” réunissant un travail de Nicolo Amati avec celui d’Antonio Stradivari, qui lui est aimablement prêté.

Le Trio Hélios est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Photo : Lyodoh Kaneko

Quatuor Zahir

A huge range of dynamics, virtuosic romps, contagious enthusiasm, and hyper-expressive playing (The American Record Guide)

Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale.

Ils ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean- François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019.

Après un premier disque en 2018, le Quatuor entame une collaboration discographique avec le label Aparté et produit L’Heure bleue à paraître en avril 2024. On retrouve dans ces enregistrements les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes – Félicien Brut, Jean-Charles Richard, Jorge Gonzales Buajasan, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux – ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

Ce quatuor de saxophones écarte tous ses concurrents par son audace, la liberté du geste, une virtuosité naturelle et souple, sa ligne artistique, ses lumineux engagements… La couleur et la sonorité ronde et envoûtante subjuguent. Superbe complicité sonore du début à la fin. (Classique News)

    Photo : Bernard Martinez

    Ce qu’on entend au XIXe siècle

    MARDI 30 JANVIER 2024

    Accueil et inscription des participants

    Ouverture du Congrès par Jean-Claude YonCécile ReynaudHélène Parent et Marie-Ange Fougère 

    SESSION 1 : DONNER DE LA VOIX

    PRÉSIDENCE : HÉLÈNE PARENT

    Eric Bordas : Voix expressives : timbres, accents, prononciations 

    Corinne François-Denève : « Galatée parle ! » la voix des comédiennes dans les romans de l’actrice de la fin du XIXe siècle

    Violaine François : L’écrivain et son auditeur. Ce qu’on entend des paroles d’écrivains au XIXe siècle

    SESSION 2 : LE SPECTACLE DES SONS

    PRÉSIDENCE : JEAN-CLAUDE YON

    Marie Goupil-Lucas-Fontaine ‘‘La honte de la mélodie et la parodie du chant’’. Retour sur la construction de la voix ‘‘réaliste’’ (1880-1940) 

    Agnès Curel Voix foraines : portraits sonores 

    SESSION 2 suite & 3 : LE SPECTACLE DES SONS / SON DU CORPS

    Laurène Haslé Tonnerre d’applaudissements, bruits de coulisses et silence solennel de répétitions : ce qu’on entend dans un théâtre du XIXe siècle

     Sylvie Douche : Le son des mélodrames dans la France théâtrale du XIXe siècle

    SESSION 3 : SON DU CORPS

    PRÉSIDENCE : MARIE-ANGE FOUGÈRE

    Jean-François Richer : Corpophonie de la souffrance : sonocritique du corps humain dans « La Comédie humaine » d’Honoré de Balzac 

    Sophie Panziera : Bruit, berceuse ou silence ? Sommeil et sensibilités sonores au XIXe siècle 

    SESSION 4 : UNIVERS SONORES

    PRÉSIDENCE : JOSÉ-LUIS DIAZ

    Michela Landi ‘‘Pauvres reproches !’’ Le son de la cloche dans la poésie du XIXe siècle, entre sacrifice et réparation

    Aimée Boutin : Stridences modernes : irruption du sifflet de locomotive dans la poésie post-baudelairienne 

    Jean-Claude Caron : L’oreille de Vincent. Paysage sonore et culture musicale dans la correspondance de Van Gogh

    Etienne Poirier : L’histoire continuée : faire entendre l’avenir dans « Les Rougon-Macquart » 

    Discussion



    MERCREDI 31 JANVIER 2023

    SESSION 5 : OREILLE MUSICALE 

    PRÉSIDENCE : CÉCILE REYNAUD

    Alban Ramaut : Comment transcrire et recréer ce que le siècle donne à entendre ? Réflexions sur l’œuvre d’Hector Berlioz à partir de son article « De l’Imitation musicale », Revue et gazette musicale de Paris des 1er et 8 janvier 1837.

    Anastasia Syreishchikova-Horn : Les paysages sonores de la Russie au XIXe siècle et leur influence sur la création musicale

    Sarah Hassid : Entre bruits des villes et sons de la nature : les paysages sonores de Jean-Georges Kastner dans ses livres-partitions « Les Voix de Paris et La Harpe d’Éole »

    Guillaume Avocat Entre le bruit de l’extérieur et la musique de l’intérieur. Les célébrations napoléoniennes autour de Notre-Dame de Paris (1802-1814)

    Clotilde Verwaerde : Un écho des tumultes révolutionnaires : la musique dans les romans de Regnault-Warin

    Discussion

    SESSION 6 : L’OUÏE

    PRÉSIDENCE : BÉATRICE DIDIER

     Anna Opiela-Mrozik : Entre assourdissement et surdité : les défaillances (musicales) de l’ouïe au XIXe siècle et leurs représentations littéraires

    Isabelle Cavé : L’oreille au XIXe siècle, d’un point de vue hygiéniste

    SESSION 7 : SONS DU POLITIQUE

    PRÉSIDENCE : JEAN-CLAUDE CARON

    Christophe Tropeau : Quand la musique coutumière rencontre la musique associative dans les campagnes

    Adrien Quièvre : Musiques grévistes : le cas des chants d’ouvriers mineurs dans les grèves du XIXe siècle

     Karl Zimmer Les bruits de la révolte populaire. Entendre l’émeute au XIXe siècle


    SESSION 8 : BRUIT DU DANGER

    PRÉSIDENCE : AIMÉE BOUTIN

    Marie-Agathe Tilliette : Les bruits des prisons : silence et fracas 

    Jacques Bury : “Au feu ! ”. Le danger d’incendie, un objet sonore identifié dans la France du XIXe siècle 

     Chloé Chatrian Le bruit de la bataille au XIXe siècle 

     discussion