Quatuor Arod

Quel est donc cet Arod ? Un compositeur oublié, une ville mythique, un mystérieux acrostiche ? Pas du tout. Le Quatuor Arod s’est donné comme figure tutélaire un cheval imaginé par Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux. Symbole de force et de fougue (son nom signifie « agile, rapide »), il incarne aussi un esprit de liberté et de compagnonnage puisqu’il est monté à cru, sans rênes, par l’elfe Legolas.

Cette communauté de l’archet naît en 2013 au Conservatoire de Paris. Tous les membres du quatuor y ont étudié, bénéficiant notamment de l’enseignement de Jean Sulem. D’abord groupe d’élèves cherchant à poser les doigts sur de belles pages du répertoire, l’ensemble choisit comme galop d’essai le concours de la FNAPEC, qui a couronné quelques grands comme les quatuors Modigliani et Ysaÿe. Le Quatuor Arod y remporte le plus haut prix (2014), ce qui lui ouvre les portes de la résidence ProQuartet – Centre européen de musique de chambre.

Travaillant au Conservatoire avec le Quatuor Ébène, puis de façon très régulière avec le Quatuor Artemis à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth de Bruxelles, le quatuor se donne un nouveau défi ambitieux avec le Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen à Copenhague de 2015. Pour le préparer au mieux, il se tourne vers celui qui devient son véritable mentor : Mathieu Herzog, altiste du Quatuor Ébène devenu chef d’orchestre. Avec lui, il affine sa technique et sa musicalité mais apprend aussi à mieux apprivoiser un quotidien constamment partagé. Ce concours abordé avec sérénité et plaisir demeure l’un des grands souvenirs d’Arod, qui y remporte le Premier Prix et deux Prix d’interprétation.

Lorsque le quatuor décide de s’attaquer à l’Everest des concours, l’ARD de Munich, c’est tout naturellement que Mathieu Herzog revient lui mettre le pied à l’étrier. Le travail et l’audace paient puisqu’il remporte le Premier Prix, récompense suprême accordée sept fois seulement entre 1959 et sa victoire en 2016. Du haut de ses trois ans, il marche ainsi dans les pas de ses maîtres lauréats avant lui, les Quatuors Tokyo, Artemis et Ébène.

Poussé dans la lumière par ce coup d’éclat, le Quatuor Arod nommé BBC New Generation Artist de 2017 à 2019 et ECHO Rising Star pour la saison 2018-2019 poursuit sur sa flamboyante lancée. Cinq ans seulement après ses premiers accords dans une salle de répétition du Conservatoire, il est demandé sur tous les continents et dans les plus prestigieuses salles de concert : Philharmonie de Paris, Wigmore Hall de Londres, Philharmonie de Berlin, ElbPhilharmonie de Hambourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Bozar Bruxelles, Oji Hall de Tokyo et pas moins que le Carnegie Hall de New York pour sa première tournée aux États-Unis.

De Gramophone au Monde en passant par The Strad et Diapason, les critiques saluent aussi bien la rare énergie du Quatuor Arod en concert que la qualité de ses enregistrements, le premier consacré à Mendelssohn, le second créé comme un kaléidoscope musical dont le centre est Mathilde Zemlinsky, le troisième autour de Schubert, et le dernier autour de la musique française : Debussy, Ravel, Attahir.

En 2023 sort en parallèle un documentaire sur leur vie « Ménage à Quatre », par l’immense Bruno Monsaingeon, qui dépeint un portrait drôle et intimiste des Arod.

Le quatuor se fait volontiers le complice d’artistes comme Elsa Dreisig, Adam Laloum, Antoine Tamestit, Alexandre Tharaud et Camille Thomas. Plus que simple interprète, il se fait aussi moteur de la musique de demain : il crée en 2017 Al Asr, premier quatuor à cordes de Benjamin Attahir, qu’il a commandé avec La Belle Saison et ProQuartet.

Le Quatuor Arod a été en résidence à la Fondation Singer-Polignac de 2015 à 2022.

1er violon – Jordan VICTORIA (Violon de Francesco Goffriller)
2ème violon – Alexandre VU (Violon de Giovanni Battista Guadagnini)
Alto – Tanguy PARISOT (Alto composite Carlo Ferdinando Landolphi, Pietro Giovanni Mantegazza – 1775)
Violoncelle – Jérémy GARBARG (Violoncelle de Giovanni Battista Ruggieri  – circa 1700)

photo : Julien Benhamou

Adrien La Marca

Reconnu par The Financial Times comme « un pur talent » et décrit par Le Monde comme « le nouveau héros de l’alto », le jeu d’Adrien La Marca est caractérisé par une profonde expression alliée à une maîtrise instrumentale survolant tous les répertoires. Sa richesse sonore unique combinée à une présence charismatique naturelle créent une connexion émotionnelle immédiate avec son public.

Adrien se produit régulièrement avec des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de France,Polish National Radio Orchestra, Hong-Kong Sinfonietta, Capitole de Toulouse, Les Siècles, Insula Orchestra, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Orchestre National de Metz.

2014 est un tournant important de sa vie musicale: il remporte le titre de Révélation Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique. En 2016, Rolando Villazon l’invite dans son émission sur ARTE « Les Stars de Demain » et la même année il sort son premier album « English Delight », paru chez la Dolce Volta et récompensé notamment d’un Diapason d’Or, 4FFFF Télérama, choix de The Strad et Gramophone, et acclamé unanimement par la presse.

Adrien est régulièrement invité en récitaliste et musique de chambre à la Philharmonie de Paris, Wigmore Hall, Auditorium de Radio France, Amsterdam Concertgebouw, Berlin Konzerthaus, Vienna Musikverein, Auditorium du Louvre, Schloss Elmau, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre de la Ville de Paris, Salle Gaveau. Il est invité dans des festivals tels que le Festival de Salzburg, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, La Folle Journée, Jerusalem Festival, Intonations Berlin, Mecklenburg Vorpommen, Schubertiades Hoenems, Schwarzenberg Festival…

En 2016, Adrien devient le premier musicien classique à recevoir la prestigieuse bourse de la « Fondation Lagardère ». Il est également lauréat des fondations « Banque Populaire », « L’Or du Rhin », et « Safran ». Adrien a gagné de nombreux prix importants dans des concours internationaux tels que William Primrose, Lionel Tertis, Felix Mendelssohn et Johannes Brahms Competitions.

Né dans une famille musicale, Adrien commence le piano à l’âge de quatre ans, puis l’alto à six ans à Aix-en-Provence. Il rentre premier nommé au Conservatoire de Paris à l’âge de seize ans où il se forme auprès de Jean Sulem. Il complète ensuite sa formation en Allemagne avec Tatjana Masurenko et Tabea Zimmermann à Leipzig et Berlin. Pendant ses études, Adrien est régulièrement invité dans des Académies musicales où il a l’opportunité de travailler et jouer avec des musiciens tels que Seiji Ozawa, Valery Gergiev, Gidon Kremer, Andras Schiff et Menahem Pressler.

Son premier album, English Delight, paru en 2016 pour le label La Dolce Volta fait l’unanimité de la presse et obtient les récompenses de Diapason d’Or, FFFF Télérama, coup de cœur FNAC et coup de cœur Radio Classique. Son dernier album, « HEROES », avec Christian Arming et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, met en valeur l’héroïsme de l’alto, dans des pièces telles que le Concerto de Walton, Roméo et Juliette de Prokofiev, ainsi qu’une création du compositeur belge Gwenaël Mario Grisi, qui a composé son concerto pour Adrien. (Paru en version numérique chez La Dolce Volta en avril 2020).

Adrien La Marca est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac.

photo : Marco Borggreve

Stéphanie Huang

Lauréate du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique 2022 où elle remporte également les deux prix du public (le prix Canvas-Klara et le prix Musiq3), Grand Prix du Concours international de violoncelle Suggia 2015 à Porto, Premier Prix du Concours international de la Società Umanitaria 2021 à Milan, nommée Révélation ADAMI Classique 2021 en France, Stéphanie Huang a marqué son parcours musical par sa passion et son sens du perfectionnisme.

En janvier 2025, elle rejoint l’Orchestre de Paris au poste de premier violoncelle solo. Elle est également professeure au Koninklijk Conservatorium van Brussel depuis septembre 2024.

Elle a joué en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, le Munchner Rundfunkorchester, l’Orquestra Sinfonica do Porto, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de Chambre de Wallonie, sous la direction de Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Pierre Dumoussaud, Michael Sanderling, Stéphane Denève, Joana Carneiro, James Feddeck. Elle joue régulièrement dans de nombreux festivals nationaux et internationaux (Evian, Deauville, La Roque d’Anthéron, Biot, Verbier, Gstaad, Bruxelles, Schiermonnikoog, Helsinki…) avec Renaud Capuçon, Sylvia Huang, Paul Zientara, Anna Agafia, Gérard Caussé, Guillaume Bellom, Keigo Mukawa… 

Née en Belgique dans une famille de musiciens, Stéphanie Huang commence le violoncelle dès son plus jeune âge. Elle a remporté un premier Prix au Concours Dexia et fait ses débuts à l’âge de douze ans au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovsky. Après avoir obtenu en 2017 sa licence au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles avec Jeroen Reuling, elle a poursuivi ses études avec Marc Coppey et Emmanuelle Bertrand (musique de chambre) au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et Gary Hoffman (Chapelle Musicale Reine Elisabeth) avec de nombreuses récompenses (fondations Spes, Meyer, Kriegelstein, Safran, Banque Populaire).

Stéphanie Huang est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2023 au sein de l’Ensemble Adélie.

Elle joue sur un violoncelle Jean-Baptiste Vuillaume généreusement prêté par le Fonds de Dotation Adelus.

photo : Caroline Doutre

Emmanuel Coppey

Artiste City Music Foundation, Artiste en Résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, membre de l’Ensemble Modern Academy de Francfort et des London Contemporary Soloists, le violoniste français Emmanuel Coppey construit une solide carrière de concertiste.

En tant que soliste, il a collaboré avec Jérémie Rhorer, Vahan Mardirossian, Rachel Podger, Alexei Ogrintchouk, Guy van Waas et Christopher Warren-Green. Chambriste recherché, Emmanuel a joué avec Nelson Goerner, Marc Coppey, Augustin Dumay, Emre Şener, Anna Vinnitskaya, Barbara Hannigan, Nicolas Baldeyrou, François Salque, Guillaume Bellom, Martin Beaver, Bertrand Chamayou, Frank Braley, dans certains des plus prestigieux festivals européens de musique de chambre.

Son répertoire s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine et comprend toutes les Sonates et Partitas de Bach, avec lesquelles il remporte le concours Bach de New York en 2023. En tant qu’arrangeur, il a également écrit une pièce de virtuosité basée sur l’Apprenti Sorcier de Dukas.

Emmanuel a reçu l’enseignement des violonistes György Pauk et Augustin Dumay. Il est diplômé de la Royal Academy of Music et du Conservatoire de Paris où il a étudié avec Philippe Graffin et Svetlin Roussev. Son éducation musicale a commencé avec Larissa Kolos. Emmanuel a été soutenu par la Royal Academy of Music, l’Adami, la Fondation de la Vocation et la fondation de la Banque Populaire.

Depuis juillet 2024, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il joue un magnifique Guarnerius de 1735, généreusement prêté par la collection Guttman.

photo © Benjamin Ealovega

Il Caravaggio

Placé sous la direction de sa cheffe Camille Delaforge, Il Caravaggio est un orchestre jouant sur instruments d’époque, dédié aux répertoires lyriques des périodes baroque et classique. Il s’associe aux chanteurs les plus brillants de la nouvelle génération et se fait remarquer par son sens de la théâtralité, sa virtuosité et son

expressivité intense. L’ensemble accorde une importance particulière à la redécouverte de patrimoines musicaux inédits. Chaque année, il met notamment en lumière le travail de compositrices tombées dans l’oubli, telles qu’Isabella Leonarda, Élisabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval dont il a enregistré l’opéra Les Génies à l’Opéra de Versailles.

Il Caravaggio est en résidence au Festival de Saint-Denis, au Festival baroque de Pontoise et en Région Île-de-France. Il se produit régulièrement sur les scènes nationales (Opéra de Rennes, Opéra royal de Versailles, Angers Nantes Opéra, Festival international d’Opéra de Beaune) et internationales (Dutch National Opera), Genève, Bilbao…). Particulièrement attaché à l’insertion professionnelle des jeunes artistes, Il Caravaggio crée en 2024 son Académie, le Studio Il Caravaggio, destinée à accompagner huit jeunes chanteurs en début de carrière.

En 2024-2025, l’ensemble donne vingt représentations scéniques du Carnaval de Venise de Campra, que l’on pourra entendre, entre autres, à l’Opéra de Rennes, à l’Opéra de Compiègne, à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, ainsi qu’au Théâtre de Cornouailles, à travers le dispositif de la co[opera]tive, en collaboration avec les metteurs en scène Clédat et Petitpierre. Lors de cette même saison, Il Caravaggio enregistre l’opéra Pygmalion de Rameau au Château de Versailles. L’ensemble Il Caravaggio est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Ile-de-France), la Région Ile-de-France, la Caisse des Dépôts, mécène principal, et la Fondation Orange. 

Il Caravaggio est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

photo : Julien Benhamou

Camille Delaforge direction

Saluée par Forum Opera pour sa direction « dynamique et inspirée », Camille Delaforge est reconnue pour ses interprétations nuancées et expressives. Parmi ses récentes prestations marquantes, on peut citer le Festival d’Aix-en-Provence (où elle a été cheffe résidente l’été dernier aux côtés d’Emmanuelle Haïm), le Festival de Bilbao, les Salzburger Festspiele, le Festival de Radio France et l’Orchestre national de Cannes.

Au cours de la saison 2024/25, Camille Delaforge dirigera Didon et Énée de Purcell avec le Netherlands Chamber Orchestra au Dutch National Opera, Pygmalion de Rameau à l’Opéra Royal de Versailles, ainsi que plusieurs projets au Théâtre des Champs-Élysées et au Grand Théâtre de Provence, entre autres. Avec son ensemble Il Caravaggio, elle dirige plus de cinquante représentations cette saison dans des lieux prestigieux tels que l’Opéra de Rennes, l’Opéra Angers Nantes, La Seine Musicale et le Festival de Saint-Denis

Passionnée par le répertoire vocal, Camille Delaforge collabore régulièrement avec les plus grands chanteurs d’opéra dans des festivals prestigieux tels que le Festival de Sablé, le Festival Radio France (Montpellier), le Potager du Roi (Versailles), l’Oude Muziek Festival (Utrecht), le Rosa Bonheur Festival et l’Agapé Festival (Genève), entre autres. Elle entretient une collaboration de longue date avec le baryton-basse Guilhem Worms, avec qui elle a travaillé sur plusieurs programmes de musique de chambre, notamment Mozart et Salieri (piano à quatre mains, avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du XXe siècle) et Près de mon coeur (mélodies françaises).

Camille Delaforge est titulaire d’un master du Conservatoire National Supérieur de Paris. Soucieuse de développer des échanges socioculturels à travers l’éducation musicale, elle a développé plusieurs projets humanitaires, notamment l’enseignement à des enfants défavorisés en Équateur. Avec son ensemble Il Caravaggio, elle mène également des projets de médiation culturelle dans les écoles et auprès de publics défavorisés dans les régions du Val d’Oise, de l’Essonne et de la Seine Saint-Denis.

Elle a enregistré pour les labels Warner, Alpha Classics, Klarthe, et Château de Versailles Spectacles.

photo : Emilie Brouchon

Jeudi 5 juin 2025, 20h – Il Caravaggio

Sento in Seno, Vivaldi inédit 

Antonio Vivaldi (1678-1741)

  • « Cessate omai cessate » RV 684
  • Concerto en sol majeur, RV 312
  • « Parlano a questo core » (aria)
  • L’incoronazione di Dario, RV 719 : « Ferri, Ceppi, Sangue »
  • L’Estro Armonico : Concerto no 6 en la mineur pour violon et cordes, RV. 356 
  • Tito Manlio RV 738 : « Di verde ulivo »
  • Concerto pour cordes RV 121
  • Nerone fatto Cesare : « Fra cieche Tenebre » / « Di se senti »
  • L’incoronazione Di Dario RV 719 : Sinfonia
  • Argippo RV 697 : « Se lento ancora il fulmine »
  • Farnace : « Gelido in Ogni vena »
  • Semiramide RV 733 : « Con la face di Megera »

Il Caravaggio

Polly Leech mezzo-soprano

Sabine Stoffer, Anne Camillo violon

Lucie Uzzeni alto

Patrick Langot violoncelle

François Leyrit contrebasse

Benjamin Narvey théorbe

Camille Delaforge clavecin et direction

Trio Pantoum et Raphaël Sévère

Joseph Haydn (1732-1809)

Trio pour piano, violon et violoncelle en la majeur hob XV:18 

Allegro moderato 

Andante

Allegro

Olivier Messiaen (1908-1992)

Quatuor pour la fin du temps

1. Liturgie de cristal

2. Vocalise pour l’ange qui annonce la fin du temps

3. Abîme des oiseaux

4. Intermède

5. Louange à l’éternité de Jésus

6. Danse de la fureur pour les 7 trompettes

7. Fouillis d’arcs-en-ciel pour l’ange qui annonce la fin du temps

8. Louange à l’immortalité de Jésus

Trio Pantoum

Kojiro Okada piano

Hugo Meder violon

Bogeun Park violoncelle

Raphaël Sévère clarinette

Ecrire et transmettre l’histoire des sociétés populaires

SESSION 1 : Pour une histoire des sociétés populaires

  • Introduction Emmanuel Bellanger (historien, CNRS, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) et Diane Chamboduc de Saint Pulgent (historienne, Sorbonne Université, Centre Roland Mousnier)
  • Michelle Zancarini-Fournel (historienne, université Claude Bernard, Lyon 1, LARHRA) : « Écrire une histoire populaire de la France : histoire « par en bas » et histoire globale » (en visio conférence)
  • Guillaume Mazeau (historien, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Centre d’histoire du XIXe siècle) : « Le peuple dans, avec et sans la Révolution: une autre histoire de 1789 et de son héritage »
  • Marie-Laure Sronek (historienne, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ANHIMA) : « Athènes et ses pauvres, une histoire populaire de la cité ? (Ve-IVe siècles av. JC) »

Discussions

  • Anaïs Albert (historienne, Université de Paris-Cité, Identités, Cultures, Territoires – Les Europes dans le monde) : « La notion de « classes populaires » en histoire du XIXe siècle : hiérarchie sociale, domination et marge de manœuvre »
  •  Danielle Tartakowsky (historienne, présidente du conseil scientifique du Campus Condorcet) : « Peuple réel, peuple symbolique, peuple imaginaire »
  • Laurent Feller (historien, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, LAMOP) : « Moyen Âge : peut-on entendre la voix des dominés ? »
  • Blandine Mortain (sociologue, université de Lille, CLERSÉ) au nom du Collectif Rosa Bonheur, « La ville vue d’en bas. Une enquête ethnographique contemporaine sur le quotidien populaire d’une ville désindustrialisée »
  • Pascale Goetschel (historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) : « Sociétés populaires, sociétés culturelles : les phillies ordinaires contemporaines »

Discussion 

Clôture de la première journée


SESSION 2 : Transmettre et valoriser l’histoire des sociétés populaires 

  • Constance Rivière (directrice du Musée de l’histoire de l’immigration) : « Le MNHI : comment faire musée d’une histoire populaire »
  • Marie-Hélène Bacqué (sociologue, université Paris Nanterre, Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement) : « Quartiers populaires, habitants et recherches participatives : « Le pouvoir des mots » »

Discussion

  • Matthieu Scherman (historien, Université Gustave Eiffel, CFR / ACP – Analyse comparée des pouvoirs) : « L’histoire du travail : une histoire forcément populaire ? »
  • Fabrice Langrognet (historien, Université libre de Bruxelles, Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) : « L’histoire des migrations est-elle une histoire populaire ? »

Discussion

  • Muriel Cohen (historienne, Université du Mans, TEMOS, membre de l’AMuLoP) et Gaïd Andro (historienne, Université de Nantes, CREN, membre de l’AMuLoP) : « Scénographie et mise en récits des classes populaires. Une approche comparative entre deux expositions : le Tenement Museum (New-York) et La Vie HLM (Aubervilliers) »
  • Sébastien Radouan (historien de l’architecture, AHTTEP, AUSser, membre de l’AMuLoP, en charge des médiations habitantes et grand public) : « Histoire populaire et mémoire habitante : le projet “4000 vies” à La Courneuve »
  • Déborah Cohen (historienne, Université de Rouen Normandie, GRHIS) : « Tentative d’une poétique de l’histoire populaire »
  • Sébastien Malaprade (historien, Université Paris Est Créteil, CRHEC/PRH) : « Pas d’histoire publique sans histoire populaire ? L’esprit et les formes du festival d’histoire populaire de Créteil. »
  • Élodie Paillet (professeure d’histoire-géographie au collège Guy Môquet de Villejuif, membre de l’AMuLoP en charge des médiations scolaires) : « Des médiations scolaires pour construire un savoir historique avec les élèves : enjeux scolaires, enjeux sociaux et expérimentations »

Discussion

Conclusion et ouverture par Thomas Le Roux (historien, CNRS, EHESS, CRH) et Constance Barbaresco (historienne, ingénieure de recherche, EHESS / Fonds Poulaille maison Raspail, Cachan)

Clôture du colloque

Technologies numériques, recherche biomédicale et santé publique

Technologies numériques, recherche biomédicale et santé publique – Introduction

Ouverture du colloque par Pierre Corvol, président de la Fondation Singer-Polignac, Didier Samuel, président directeur-général de l’Inserm et Olivier Forcade, Directeur UMR Sirice 8138

Introduction par

  • Pascal Griset, Sorbonne Université, Président du Comité pour l’histoire de l’Inserm : « Introduction générale. D’un colloque à l’autre, à travers la présentation de l’ouvrage La santé publique sous Georges Pompidou, C. Manigand, P. Griset, éd, Institut Georges Pompidou, Comité pour l’histoire de l’Inserm et Les Cahiers du Comité, 2024 »
  • Pierre Musso, Université Rennes II, Télécom Paris Tech : « Perceptions du numérique dans la société »

Session 1 : Surveillance de la maladie et soins à distance

Présidence : Thomas Lombès, Inserm, Directeur général délégué à la Stratégie

  • Alain-Jacques Valleron, Sorbonne Université, Académie des Sciences : « Le réseau sentinelles, 1984 : histoire de sa naissance »
  • Alexandre Mathieu-Fritz, Université Gustave Eiffel : « Le lent développement de la télémédecine française. Retour sur quarante ans d’histoire »
  • Cristina Lindenmeyer, UTRPP, Université Sorbonne Paris Nord : « Rôle de l’intelligence artificielle et évolution du monitoring, à partir d’une recherche interdisciplinaire réalisée en 2021 sur l’Apnée du sommeil »

Session 2 : L’informatique médicale (1) : temps pionniers et premiers développements 

Présidence : Antoine Tesnière, Directeur-général PariSanté Campus 

  • Patrice Degoulet, Université Paris Cité : « François Grémy et la naissance de l’informatique médicale, des années 1960 aux années 1980 »
  • Benjamin Thierry, Sorbonne Université, « ‘L’informatique au secours de la médecine’ à l’Iria, de la fin des années 1960 aux années 1970 »
  • Marius Fieschi, Aix-Marseille Université : « Témoignage sur l’avènement de l’informatique médicale : la naissance de l’intelligence artificielle en médecine »
  • Jacques Demongeot, Université Grenoble-Alpes : « Fondation et développement à Grenoble du premier Système d’Information Hospitalier Intégré français, les années 1980 »

Session 3 : Robotique et interface homme/machine 

Présidence : Francesca Musiani, Chargée de recherche HDR au CNRS, Directrice adjointe du Centre Internet et Société

  • Pascal Griset, Sorbonne Université, président du Comité pour l’histoire de l’Inserm : « Spartacus : les premiers pas de la robotique médicale dans la seconde moitié des années 1970 »
  • Jocelyne Troccaz, CNRS, Académie nationale de chirurgie, Académie des Sciences : « Carrière et recherche en robotique médicale, des années 1990 à nos jours »
  • Guillaume Charvet, CEA, Clinatec : « Interface Cerveau-Machine pour la compensation du handicap moteur : de la conception aux preuves de concept cliniques, des années 2000 à nos jours »

Session 4 : l’informatique médicale (2) 

Présidence : Marcel Goldberg, Inserm 

  • Joël Ménard, Université Paris Cité : « Le dossier médical informatisé, rétrospective des années 1970 aux années 2010 »
  • Ségolène Aymé, Inserm, ICM : « Témoignage sur cinquante ans d’usage de l’informatique au service de la recherche pour améliorer les connaissances et les pratiques médicales dans le domaine des maladies rares »
  • Marie Zins, Université de Paris Cité, Inserm UMS 11 : « De Gazel à Constances : la révolution numérique et les cohortes en population depuis la fin des années 1980 »
  • Brigitte Séroussi, LIMICS, UMR S1142, Sorbonne Université : « Des approches à base de connaissances aux approches à base de données, panorama des intelligences artificielles pour l’aide à la décision en médecine des années 1990 à nos jours »

Session 5 : Transformations des laboratoires 

Présidence : Catherine Jessus, CNRS, membre du Comité pour l’histoire du CNRS

  • Joseph November, University of South Carolina, USA, “’Problem-solving might be a throwaway:’ Dendral and the Human’s New Role in Biomedical Discovery in the 1960s and 1970s” 
  • Philippe Dessen, DR CNRS Honoraire, Institut Gustave Roussy, Villejuif : « Les débuts de la bio-informatique génomique dans les années 1980-2000 » 
  • Jacques Beckmann, Université de Lausanne : « Témoignage : du code génétique à la médecine personnalisée » 
  • Dominique Collard, CNRS, Université de Tokyo : « De l’initiative d’un laboratoire à Tokyo à l’émergence des BioMEMS et organes sur puce pour la recherche contre le cancer en France, des années 1990 aux années 2000 »
  • Xavier Gidrol, CEA, BIOMICS, UA 13 (INSERM/CEA/UGA) IRIG : « Les organoïdes sur puce : une brève histoire du futur des biopuces »

Session 6 : Modélisation et jumeaux numériques 

Présidence : Michel Dojat, Inria 

  • Nicholas Ayache, Inria, 3IA Côte d’Azur : « Des images médicales au jumeau numérique : un témoignage à travers mon parcours Inria de 1981 à 2024 »
  • Dominique Chapelle, Inria : « Du couplage modèles-données au jumeau numérique du coeur: 20 ans de modélisation pour la médecine à l’Inria»
  • Richard Frackowiak, Professeur émérite, University College London, École Polytechnique Fédérale de Lausanne : « The Human Brain Project, 2013-2023 : une rétrospective» 
  • Pauline Elie, EHESS (UMR 8131), Hôpital Lariboisière : « Éthique des jumeaux numériques : de la simulation d’artéfacts à celle de personnes humaines »

Session 7 : Table ronde 
Technologies numériques pour la recherche biomédicale et en santé publique, maintenant et demain

Présidence : Cécile Méadel, Paris-Panthéon-Assas, Carism, membre du Comité pour l’histoire de l’Inserm 

Taine, essayiste

Ouverture du colloque par Paolo Tortonese

PRÉSIDENCE : PAOLO TORTONESE

Discussions

Clôture de la première journée

PRÉSIDENCE : NATHALIE RICHARD

  • Stéphane Zékian : Le XVIIe siècle à l’essai. Taine devant l’actualité éditoriale des classiques français
  • Marie Guthmüller Taine pour et contre le génie littéraire : des « Essais » à « De l’Intelligence » 
  • Annamaria Contini : Valeur philosophique de la littérature. Taine lecteur de Balzac et Stendhal 

Discussions

PRÉSIDENCE : PAULE PETITIER

  • Vincent Guillin : La métaphysique comme ‘‘bataille rangée’’ : Taine et « La philosophie de Hamilton » de J. S. Mill
  • Yannis Constantinidès :  La théorie du milieu de Taine, produit d’un moment particulier de l’Histoire ?

PRÉSIDENCE : PAULE PETITIER

Discussions et conclusion

Fin du colloque