Vainqueur du premier prix au Concours international de Genève en 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique, Théo Fouchenneret étudie au CRR de Nice, sa ville natale, avant de poursuivre sa formation au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. Il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher.
En 2018, il obtient le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen dont il fut membre de 2014 à 2019.
Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)
Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Diapason d’Or et Choc Classica). Avec son frère Pierre, il participe aux collections Brahms et Schumann éditées par B Records.
Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 sous le label La Dolce Volta chez qui le pianiste fera également paraître en 2024 un disque consacré à Gabriel Fauré.
Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.
Photo : Kaupo Kikkas